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Des nouvelles de quelques-uns de nos pensionnaires.

Une chouette effraie adulte s'est prise pour le père Noël en Octobre et a visité une cheminée allumée..... Les plumes de vol sont grillées, mais l'honneur et la vie sont saufs.  

Une technique traditionnelle de fauconnerie est utilisée pour redonner à cet oiseau cloué au sol l'aptitude au vol: 

L'enture.

Les plumes d'une effraie décédée sont prélevées et greffées sur notre apprentie Jeanne d'Arc. Nous avons commencé par les rémiges primaires.

Il y a encore du travail mais elle vole déjà fort honorablement en volière !

Les prothèses seront expulsées naturellement lors de la prochaine mue.

FEVRIER

Une buse variable, recueillie en bordure de route et acheminée jusqu'à Rambouillet par une bonne âme, que nous avions de prime abord considérée comme une victime du trafic automobile.... s'est avérée être truffée de plombs ! Les voitures sont donc innocentes en cette affaire; on ne peut en dire autant du "philosophe" à l'origine de  ce coup de fusil digne d'un "vrai protecteur de la nature". Nombreux éclats osseux, à toutes les extrémités de l'avant-bras. Réparation chirurgicale basée sur la simplicité afin d'éviter toute aggravation des lésions. Pour le moment, la cicatrisation se déroule bien. De nombreuses étapes sont encore à franchir avant de se prononcer sur le résultat final: relâchable ou non ? Affaire à suivre.

       Radiographie préliminaire de l'avant-bras

​En cours de chirurgie: enclouage du radius

MAI

Les années se suivent et ne se ressemblent pas: très peu de petites hulottes pour le moment. Bien ou mal ? C'est le signe d'une très faible reproduction ce printemps, sans que nous ne sachions si cela est dû à la météo si pluvieuse et/ou à une très faible disponibilité de proies.

JUIN

Un cas médical complexe: cette petite femelle de Faucon crécerelle est arrivée dénutrie. En quelques jours, son état se dégrade et évolue vers l'asphyxie, ce qui nous oblige à lui implanter un tuyau "d'arrivée d'air" dans le sac aérien afin de lui sauver la vie. Antibiotiques et antiparasitaires à hautes doses, ajoutés à l'admirable énergie vitale de ces oiseaux: elle déjoue les pronostics et va de mieux en mieux. Elle séjourne désormais en volière et sera relâchée en cette fin d'été.

Une jeune Chevêche arrive très choquée. Il s'avère qu'elle a dû être percutée par un véhicule et souffre d'une vilaine fracture du fémur.

Cliché radiographique (La fracture est visualisée par la flèche jaune). Avec une telle lésion, elle ne peut pas s'alimenter seule, même en captivité...

Chirurgie du fémur: deux broches sont placées, et ressortent par la hanche. Tout s'est bien passé. Les broches sont retirées après deux semaines.

Broches retirées, placement en volière extérieure: la jeune chouette a bien changé d'allure et d'expression. Elle sera relâchée.

SEPTEMBRE

Un faucon crécerelle nous parvient mi-septembre avec une mauvaise fracture de l'avant-bras. Les deux os sont fracturés.

La chirurgie commence: anesthésie générale

par inhalation de gaz. 

Deux broches posées juste après le coude.

Deux broches supplémentaires posées avant le poignet.

Le fixateur externe maintient l'avant-bras

en position favorable à la cicatrisation osseuse, sans nuire au fonctionnement des articulations. Souhaitons que le résultat soit à la hauteur de nos espérances. La qualité du vol est bien sûr

indispensable au retour à la vie sauvage dans des conditions acceptables.

Premières impressions en grande volière dans environ deux mois !

Fin d'hiver: 

Une lésion articulaire du poignet, non opérable, entretient un défaut de vol incompatible avec tout retour à la vie sauvage. Nous décidons de procéder à son euthanasie, sans regretter d'avoir essayer...

OCTOBRE :

Début d'une série navrante de buses variables victimes de la chasse ; toutes ne survriront pas hélas ...

aérodrome de Toussus-le-Noble

Des nouvelles de notre effraie victime du feu ?

La voici en août: l'enture lui permet de voler, de rester active et musclée.

De nouvelles plumes apparaissent.

Aérodrome de Toussus-le-Noble

FEVRIER.......déjà !

Encore du plomb !! Celle-ci va s'en sortir.

En tout, ce sont 5 buses variables qui vont retrouver la vie sauvage ... après la fermeture de la chasse !

Rééducation en volière. Il faut laisser faire le temps. 

JUILLET

MARS & AVRIL ......

La première hulotte de l'année est arrivée début mars.

Les entrées se succèdent les semaines suivantes.

MAI

Beaucoup moins fréquent, un jeune moyen-duc, seul survivant de sa nichée, nous est parvenu dans un bon état général. 

MAI & JUIN

Arrivées de jeunes (chouettes hulottes, faucons crécerelles, chouettes chevêches) beaucoup plus nombreux quel année précédente.

Tous grandissent vite et retrouveront la vie sauvage cet été.

Relâché dans une accueillante vallée de l'Eure en août. Quel regard !

AOUT

Certes, nous ne devons accueillir que des rapaces....Mais nous avons craqué devant cette magnifique cigogne blanche recueillie famélique (météo "estivale" sans doute).

Elle s'est très rapidement remise à table pour préparer son grand voyage vers le sud dans les meilleures conditions.

SEPTEMBRE

Le mois des bondrées apivores. Nous recueillons les juvéniles ayant manqué leur envol. Elles nous parviennent dans un état de dénutrition extrême: il est trop tard pour certaines d'entre elles.... Heureusement, d'autres résistent et passeront l'hiver dans nos volières, le temps de se refaire une santé.  Nous prévoyons de les relâcher au mois de Mai.

OCTOBRE

Le centre de soins du Loiret nous fait parvenir ce superbe aigle botté saisi chez un particulier. Cette espèce provient le plus souvent d'importations illégales en provenance du sud de la Méditerranée. Les oiseaux sont alors détenus dans des conditions totalement inadaptées qui entrainent la détérioration rapide de l'état général et du plumage: les rémiges primaires (principales plumes de vol) sont tombées et nous ne sommes pas encore sur qu'elles repousseront. Pour le moment, nous avons la satisfaction de le voir se remuscler en exploitant tout le volume de sa volière (lors de son arrivée, il était incapable de monter sur les perchoirs les plus bas). Merci à nos amis du Loiret pour leur confiance !

Notre premier patient ayant fait l'expérience d'une rencontre avec un chasseur qui déshonore les siens.

Il s'agit d'une jeune femelle de Busard des roseaux.

Elle a beaucoup de chance: le plomb a lésé l'humérus sans le pulvériser. Elle mange bien et récupère rapidement la mobilité de son aile. Inutile de préciser que nous ne la libérerons qu'après la fermeture de la chasse.... au printemps !!!!!

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